Londres n’était pas tout à fait , ce à quoi je m’attendais . Évidemment , j’y allais puisque j’avais envie de me changer les idées d’après les trois dernières semaines . Je pouvais me souvenir d’avoir dit les sentiments que j’éprouvais envers Mathias et voila qu’en fin de compte , il avait dit la simple et bonne vérité . Quand j’avais coucher avec lui , le lendemain j’avais prise mon courage à deux mains pour ainsi avouer les sentiments que j’avais à l’intérieur de moi-même et voila qu’au final , il était littéralement disparut de ma vie sans avoir le moindre soupçon . J’en devenais folle de devoir rester là , à regarder les oiseaux dans le ciel passer et me dire qu’il allait me revenir en claquant des doigts puisque nous couchions ensembles depuis près de quatre ans et il faut dire que j’avais parfaitement tord . Je ne l’ai plus revue . Mon voyage en sa compagnie en Allemagne était tomber à l’eau et je devais me contenter de rester dans ma grande villa seule et vide d’esprit . C’est trop difficile pour moi d’essayer de changer mon mode de vie et c’est avec cela que j’eue la solution de pouvoir partir à Londres pour mon tournage mais aussi pour m’y installer sans le dire à ma famille . Mes amis étaient au courant que j’étais partie mais ils n’avaient pas donner plus de détail sur ce qui se passait avec moi . Quelques fois , je voyais que Mathias se retrouvait dans les magazines de mode mais j’y prêtait une grande attention . J’en avais mal rien que de le voir à la télévision défiler et j’avais maintenant peur de tout ce qui m’offrais à moi de pouvoir essayer une nouvelle relation avec un homme . Je ne voulais pas que ça recommence comme ça s’était passer avec lui ou avec quelqu’un d’autre . Maintenant je devais tenter de recommencer une nouvelle vie sentimentale pour essayer d’oublier le passer . C’est difficile certes mais je ne vais pas me faire mal rien qu’en pensant à ce genre de truc . J’étais donc dans ma loge en train de regarder devant moi . Je ne voyais que le vide , tout ce qui se passait autour de moi , je ne pouvais guère le voir . C’est tellement sans pitié ces trucs que j’ai eue peur de ma vie . Qu’allait-il m’arriver ? Je ne savais pas . Mais maintenant j’avais besoin de prendre une pause puisque tout les autres acteurs avec qui j’était étaient partit manger un petit quelque chose mais je restais dans ma caravane en train de me ronger les ongles . Une vraie manie . Le plateau de tournage était calme et silencieux …

Cela fait trois semaines que je n'ai plus de nouvelles d'Amber. Je ne sais pas où elle est, ce à quoi elle passe ses journées ou si elle a trouvé quelqu'un d'autre pour me remplacer. Je suis passé plusieurs fois chez elle. J'ai frappé, attendu des heures sur les marches mais rien. Personne n'ouvre, jamais. Elle est partie... Je l'avais invité à partir en Allemagne mais elle n'est pas venu. C'est peut-être normal après ce que je lui ai dit l'autre soir mais je l'avais mise en garde, je ne voulais pas d'amour entre elle et moi ni avec personne d'autre. Je sais qu'on ne peut pas forcer ses sentiments mais elle aurait sans doute pu les garder pour elle non ? Elle pouvait bien m'aimer, tant qu'elle ne me le disait pas. J'éprouvais une sorte de répulsion pour les demoiselle qui m'aimaient. Je ne savais pas pourquoi. Mes parents avaient toujours vécus une parfait idylle. Moi je n'y arrivais pas, c'était plus fort que moi. J'avais donc passé presqu'une semaine seul en Allemagne. Enfin, seul... Il y avait plusieurs équipes là où j'étais et l'une d'entre elles étaient pour la prochaine saison du Victoria's Secret. Ces filles sont carrément sexy sur les photos mais alors en vrai. J'avais essayé d'oublier l'absence dans les bras de l'une d'entre elle mais rien n'y faisait... Elle me hantait. Pourquoi ? Telle est la question. Plus personne n'avait de nouvelles d'elle.

J'avais un contrat pour la ligne de magasin H&M anglaise. Je devais me rendre à Londres pour faire quelques photos. En faisant des recherches sur internet, j'avais découvert qu'elle y était également pour un tournage et je comptais bien aller la voir. Mon voyage touchait presque à son terme quand je pris un jour pour lui faire une surprise. Il était presque midi quand le taxi me déposa. La sécurité me laissa passer lorsque je dis que je connaissais Amber. Je marchais à travers les caravanes, peu habité à ce genre d'endroit. Une demoiselle se proposa de m'aider et m'indiqua où Heard se trouvait. Je m'approchais de la porte et frappais trois coups, comme j'en avais l'habitude. Elle allait ouvrir la porte d'un instant à l'autre.

Je ne savais pas quoi faire de ma peau maintenant que je ne voyais plus Mathias dans ma vie ou aussi dans mon lit . J’avais peur de retomber amoureuse d’un homme et je me souvenais de ses paroles quand il était partit de ma chambre depuis notre dernière rencontre . Quand il avait mentionner Ed , j’en avais eue mal de pouvoir penser à coucher avec mon meilleur ami . Il était important pour moi oui mais je ne vais quand même pas coucher avec toutes les autres personnes que je connais alors que j’ai envie de pouvoir changer mes horizons et de pouvoir être moi-même comme j’étais avant . Je n’étais plus Amber , celle qui avait un bon caractère avec tout le monde . Non , j’avais changer contre mon grés . Mais c’étais à cause de Mathias que tout cela m’arrivais dans le dos . J’avais décider d’aller à Londres pour mon propre plaisir mais surtout de pouvoir continuer ce que je faisais le mieux dans ma vie ce qui est d’acter comme une grande star montante que j’ai fais depuis que je suis toute petite . Mais alors que le temps passait peu , j’étais dans ma caravane en train de m’asseoir contre le sofa pour regarder devant moi , le regard totalement vide tellement que j’avais le sentiment de pouvoir rien faire ce soir comme j’en avais l’habitude quand j’étais avec Mathias et que nous passions toutes nos soirées ici en train de coucher ensembles mais maintenant ça avait changer sans que je ne puisse relever le petit doigts . Sous l’impulsion , je m’approchais de la salle de bain pour aller devant le miroir et je me regardais longuement pour sentir les larmes sur mes joues . Je ne pouvais pas croire que ça m’arrivais à moi , que pendant trois semaines je puisse encore pleurer comme je le faisais depuis longtemps et que je me trouvais affreuse ainsi . En passant ma main contre ma joue , j’entendis trois coups et je les reconnaissaient . Ma tête se tournais vers le bruit mais mes jambes refusaient de s’approcher de la porte . J’avais peur de pouvoir croiser son regard et encore me faire du mal . Alors , je vint à marcher pour pouvoir déposer mes mains contre la poignée , et reprise mon souffle en sentant mon cœur qui battait fortement dans ma poitrine . J’en mise du temps mais à la fin je l’ouvrit pour ainsi pouvoir regarder Mathias qui se trouvais juste devant moi .. « Qu’est-ce que tu fais ici … »

Peut-être Amber avait elle cru que j'allais lui revenir en un claquement de doigt. Peut-être c'était elle mise dans la tête que je ne pouvais pas vivre sans elle. Cela devenait de plus en plus difficile, certes, mais je n'allais pas courir dans ses bras comme un petit toutou bien dressé. C'était moi qui avait mis fin à notre histoire et je ne comptais pas la relancer. J'avais longtemps pensé à cela après l'avoir quitté l'autre jour. C'était avant de passer trois semaines sans elle. Le soir, je rentrais chez moi quand je ne rencontrais pas une jeune demoiselle. J'avais l'impression d'être un petit chien sans maître. J'allais bien fini par l'oublier un jour ou l'autre, il ma fallait simplement du temps, de l'alcool et des filles, beaucoup de filles. J'avoue qu'elle était devenue importante dans ma vie mais je ne pouvais l'accepter. Mademoiselle Bell était la seule que j'avais mis au courant de notre relation. Elle ne comprenait pas qu'une femme comme elle puisse rester dans une relation comme la notre pendant quatre ans. Pourtant elle l'avait fait et sans doute aurais je dû avoir la puce à l'oreille. Amber n'était pas comme moi, elle voulait le grand amour, la vie en couple et tout ce qui va avec. C'était étrange qu'elle puisse accepter une histoire sans stabilité pendant de si longs mois. Je n'y avais même pas pensé, j'étais trop préoccupé par mon plaisir.
Toujours est-il que j'avais un congés et que je comptais bien aller la voir ce jour là. J'avais envie de lui parler de savoir pourquoi elle était partie de chez elle comme ça. Plusieurs questions tournaient dans ma tête alors que je marchais jusqu'à l'endroit où la trouver. Elle ouvrit la porte, enfin. Elle semblait fatiguée, triste, venait-elle de pleurer ? J'aurais voulu lui sourire mais ça aurait été une mauvaise idée. Son regard était planté dans le mien. « Qu’est-ce que tu fais ici … » Je levais les yeux au ciel, comme si il ne s'était rien passé quelques jours plus tôt. « Je suis venu te voir imbécile, j'suis pas venu pour un autographe ou une photo avec toi... Tu me laisses entrer ? J'ai froid. » En effet, quelques frissons passaient sur mon corps. Venaient-ils du froid ou du plaisir que j'éprouvais à la voir ? « Plus sérieusement, je suis venu jusqu'à Londres pour te voir parce que c'est impossible de te trouver à Vancouver. Tu ne m'as pas dit que tu partais pour Londres. En général on prévient ses amis d'un départ... »

Passer du temps seule m’avais un peu ouvert l’esprit plus que je ne l’aurais jamais penser au temps de ma petite vie maintenant . J’étais seule oui pendant mes temps-libre mais j’arrivais à mieux dormir puisque quand Mathias venait me voir avant , il m’essoufflait tellement que le lendemain je dormais jusqu’aux heures de l’après-midi . C’est difficile de pouvoir garder le sommeil surtout quand on à donner toute notre énergie mais ce qui est plus difficile c’est quand on couche avec quelqu’un pendant deux heures et qu’on ne peut plus bouger . Mais quand j’étais à Londres , je me couchais de bonne heure quand les scènes que je pouvait acter étaient courtes ou quand je ne sortait pas avec mes amis qui étaient venus me rejoindre . C’étais une façon pour moi de me défouler à l’intérieur pour tenter de ne plus penser au pire de la chose . Mais quand je repensais encore à Mathias , ma tristesse revenait aussi . C’est pourquoi j’avais décidée de venir dans la salle de bain pour pouvoir me regarder contre la glace pendant quelques instants et je prise finalement dans mes mains un linge pour le mouiller avec de l’eau froide . Ça me calmait toujours quand je faisais cela et quand j’étais mal et je n’avais jamais cesser de faire cela . Mais je repensais encore au pire quand il m’avait laisser dans mon lit et quand j’avais avouer mes réels sentiments . Je ne voulais pas le voir partir mais comme je l’ai vue de nombreuses fois , il avait complètement disparut . Moi de même surtout . Mais je n’avais pas donner de nouvelles au jeune homme . Il devais sans doute m’attendre pour aller en Allemagne mais même si depuis toute petite je rêve d’y aller , mon rêve n’allait pas cesser de rester dans ma tête puisque j’avais beau être riche mais je n’avais plus trop le temps d’aller en cet endroit . J’ai décider de quitter Vancouver pour me retrouver à Londres et poursuivre le tournage et que je puisse m’y installer surtout sauf que Mathias n’était pas au courant . Bref alors que je m’essuyai le visage , j’entendais ces fameux coups dans la porte ce qui me fit voir que je n’étais pas finalement seule en fin de compte . Détournant mon regard ainsi que ma tête vers le bruit , j’approchais lentement de la grande porte pour déposer mes mains sur la poignée et pouvoir l’ouvrir . Mathias s’y trouvais et je n’osais pas rien dire de plus que de savoir ce qu’il faisait ici . Je n’avais plus envie de le revoir et pourquoi prenait-il la peine de venir me voir à Londres ? Il voulait entrer et moi je restais comme une statue devant lui en train de l’observer . Je ne voulais pas trop le laisser mais quand je sut qu’il était partit de Vancouver pour venir ici , je me sentais un peu mal dans ma peau qu’il ait fait tout ce chemin pour me voir . Je me décidais à le laisser entrer en m’enlevant du chemin de Mathias pour pouvoir croiser un peu les bras . Je me mise à l’écouter et je poussais un long soupir . « Ouais bien je continue mon tournage . Puis j’avais besoin de partir de cette civilisation . » dis-je sans un sourire de ma part .

Je collectionnais les filles, c'était mon truc à moi, ce que je savais faire mieux que les autres. Pour arriver à agir comme je le faisais il fallait pouvoir se vanter de les connaître. Savoir interpréter leur réaction, comprendre leurs gestes, leurs mots. J'étais capable de dire ce que ressentait une femme rien qu'en la voyant. J'étais un grand charmeur, tout le monde le savait. Tout le monde était au courant. J'aimais plaire, j'aimais séduire et plaire. J'aimais savoir que je plaisais aux femmes. C'était un jeu amusant, fantastique pour mon égo. J'aimais arrivé à séduire des femmes inaccessibles, encore plus que les autres. J'aimais voir les femmes revenir pour que je reste, j'aimais ça, vraiment mais j'étais une bête indomptable. Je ne connaissais ni raison ni loi. Je n'avais qu'un mot d'ordre : m'amuser. Qu'importe les sentiments, qu'importe l'étique. J'étais heureux et c'était pour moi la seule chose importante. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de venir voir Amber, surtout après les derniers moments passés ensemble. Je préférais faire comme si rien ne s'était passé pour le moment, trois semaines c'était long, trop long sans elle, sans son corps. J'avais besoin d'elle, besoin de la sentir contre moi. J'avais fait le voyage entre autres pour elle, je l'avais fait duré, prétendant être fatigué. Elle semblait ne pas vouloir me laisser entrer, il fallait que j'insiste pour finalement avoir le droit de passer la porte. Je souris légèrement lorsqu'elle me laissa entrer. Pourtant elle soupira, comme si elle n'était pas heureuse de me revoir. Je pouvais le comprendre, j'espérais qu'elle n'était pas trop en colère contre moi. « Ouais bien je continue mon tournage. Puis j’avais besoin de partir de cette civilisation. » Partir de cette civilisation, hein ? Tu préfères pas plutôt me fuir Amber. Elle sait que je peut savoir ce qu'elle ressent, je suis plus fort qu'elle à ce petit jeu. J'enlève ma veste et la pose sur une chaise avant de m'asseoir sur le sofa. « Dis plutôt que tu voulais plus me voir. Je sais que t'es partie à cause de moi Amber, pas la peine de faire semblant. Je suis allé frapper chez toi plusieurs jours. Tu n'es pas venue en Allemagne. T'as décidé de disparaître ? Je sais que tu dois me détester mais je te l'avais dit. Si tu veux me dire quelque chose ou même si t'as envie de me frapper, vas-y... Je veux que t'évacues la colère que t'as en toi et qui me concerne... » Mon regard se porte sur elle, et j'attends. Elle est en colère, elle a mal, tout ça à cause de moi. Il faut que ça sorte ou elle me détestera toujours.

Je savais très bien comment était Mathias puisque j’avais passer ces quatre dernières années à le regarder être un maître en la séduction . Dans les premiers mois que nous avions passer ensembles , il était totalement une personne que j’avais de la misère à connaître mais plus que le temps passait et plus que je me disait qu’il changeait au fur et à mesure que nous pouvions passer du temps ensembles . Je n’ai pas envie de pouvoir observer mon monde s’écrouler , tout cela à cause d’un homme qui n’a pas eut les même sentiments que moi . Pourtant , nous avions fait connaissance depuis plusieurs instants , j’aurais penser qu’il pourrait y avoir un nous qui pourrait se former mais rien ne semblait s’y apparaître . Il disait qu’il ne m’aimait pas et que ça ne pouvait guère marcher . Après cela , je n’avais plus envie de rien . Je ne répondais pas à mes appel que mes amis faisaient , je ne sortais plus de chez moi , le seul endroit où j’allais c’est aller voir mon agent qui décrochait plus de rôles pour moi que je n’en voyais même pas le fond de toute cette histoire banale . Je n’ai pas redonner de nouvelles à Mathias et son projet de venir en ma compagnie en Allemagne puisque quand je croisait son regard , tout ce que je me remémorais était des souvenirs que je ne voulais pas penser . Mais ça m’arrivais souvent de pouvoir rêver de revoir le visage du jeune homme changer quand je lui annonce mes réels sentiments , j’aurais bien pût le retenir et tenter de le raisonner mais rien n’arrivais comme je le voulais et ça me faisais mal à mon cœur qui se déchirait à la vue de Mathias . C’est avec cette lourde décision que je décidai de prendre ma seule valise pour pouvoir me rendre à Londres , là où mon tournage allait se faire et qu’aussi je pourrais me sentir un peu mieux sans avoir les même personnes dans mes pattes . C’est agréable de voir qu’on est aimer , pas seulement dans le Canada ou les États-Unis mais partout dans le monde . Quand je marchais dans les rues là-bas , j’étais une toute nouvelle personne et voila qu’ici je me sentais bien sans avoir toutes ces choses qui me pesaient sur les épaules . Mais bien sûr que mes amis me manquaient mais je ne pouvais pas faire grand-chose en étant partout en même temps . Je les appelaient quelques fois pour leur dire que j’allais arriver peut-être un jour ou l’autre mais qu’ils ne puissent pas m’attendre . Alors c’étais une nouvelle vie qui commençait .Bref , alors que j’étais devant Mathias , il me demandais de le faire entrer puisqu’il faisait quand même froid à ce temps-ci et je n’allais pas le laisser mourir geler dehors . Je me poussai donc de son chemin pour pouvoir l’observer s’installer sur mon sofa mais mon regard regardais le sol ou les murs mais jamais Mathias . Mais en l’écoutant , je fronçais le regard et ma main allait contre le comptoir . « Tu sais ce qui m’enrage au plus haut point . C’est que pour toi je suis rien qu’un jouet dont on se sert pendant quatre longues années et qu’après quand elle ne sert plus à rien , elle est remplacée par une autre ! J’aurais bien penser qu’en ce grand moment que nous avons ensemble tu ait daigner de sentiments mais rien ne s’est passer . Absolument rien ! Je suis aussi un être humain , pas une machine que tu baise à chaque soirs ! » dis-je presque en criant . Je voulais bien dire ce que j’avais sur le cœur comme il me l’avait demander mais je n’allait pas le gifler comme la plupart des femmes l’auraient faites alors je continuais de parler . « T’aurais jamais dût faire tout ce chemin pour venir me rejoindre à Londres puisque tu savait pertinemment que j’allais mal le prendre ! T’est revenu ici pour que tu me baise encore c’est ça ? Parce que si c’est ta raison principale je te jure que tu va retourner à Vancouver parce que je serais plus dans ton lit pour cette nuit ou les nuits qui vont passer ! Bordel ! » Je dit le dernier mot plus fort .

Il y avait bien une chose que je ne savais contrôlé ou prévoir chez les femmes. C'était leur réaction quand je leur apprenais que je ne voulais pas de sentiments ou quand elles avaient compris que j'allais partir de leur lits et ne plus jamais revenir. Certaines me giflaient, d'autres faisaient comme si ça ne les atteignaient pas, j'avais aussi le droit à des coups et parfois cela se limitait à des insultes. Elles étaient la plupart du temps en colère. Au début cela me perturbait mais avec le temps j'ai fini par m'habituer à ce genre d'agression. Elles ne me blessaient pas plus que ça. La force de grenouilles des jeunes femmes ne me faisait rien. Amber était quelqu'un de très calme en général. Je ne l'avais presque jamais entendu lever la voix ou montrer de la colère. J'essayais de la provoquer en lui parlant ainsi. Je savais qu'elle accumulait la tristesse et peut-être la colère. Elle ne me regardait même pas. Il fallait créer une réaction chez elle, même si cela mettait un terme définitif à notre relation. Je préférais qu'elle revienne à Vancouver sans m'adresser un mot plutôt que rester coincée à Londres. Quand j'eus fini de parler, elle fronça les sourcils et porta enfin son regard sur moi. Vas-y Amber énerve toi, pour une fois. « Tu sais ce qui m’enrage au plus haut point. C’est que pour toi je suis rien qu’un jouet dont on se sert pendant quatre longues années et qu’après quand elle ne sert plus à rien, elle est remplacée par une autre ! J’aurais bien penser qu’en ce grand moment que nous avons ensemble tu ait daigner de sentiments mais rien ne s’est passer. Absolument rien ! Je suis aussi un être humain, pas une machine que tu baise à chaque soirs ! » Quand elle parle de sentiment et de grand moment je ne peux m'empêcher de rire légèrement en secouant la tête. Amber est donc comme toutes les autres, elle pense que je vais changer pour elle. Je sais qu'elle a encore besoin d'évacuer. Elle n'a jamais connu ce côté de moi, ma facette d'emmerdeur provocateur qui aime se faire détester. « Alors déjà sache que quand je parle des femmes, j'parle plutôt de bout de viande tu vois, les jouets, ça fait enfant, j'suis un homme. Et je te signale que c'est de ta faute si je t'ai dit au revoir. Le premier jour, le tout premier jour, je t'ai dit pas de sentiments. Quand ça commence à naitre, tu files parce que sinon je te briserais le coeur. Et puis tu crois quoi ? Que j'allais t'offrir l'exclusivité ? Que j'allais oublier toutes les autres pour toi ? Que tu serais la seule dans mes bras pendant et après ? Des sentiments... Tu aurais aimé quoi ? Que je te dise que j't'aime même si c'est pas vrai ? Si c'est que ça Amber, je t'aime. Voilà t'es contente. Tu sais que je te dis pas des trucs que je pense pas, j'allais pas commencer pour toi. Je pensais que t'étais pas comme toutes les autres, j'pensais que t'avais compris que je changerais pas pour toi. » Je la regarde dans les yeux. Mon regard ne défaille pas. Si elle pense que je vais céder. Cette colère qu'elle exprime je veux la voir et j'avoue qu'elle me plait comme ça. J'ai toujours pensé qu'elle était une petite fille trop sage. « T’aurais jamais dû faire tout ce chemin pour venir me rejoindre à Londres puisque tu savais pertinemment que j’allais mal le prendre ! T’es revenu ici pour que tu me baises encore c’est ça ? Parce que si c’est ta raison principale je te jure que tu vas retourner à Vancouver parce que je serais plus dans ton lit pour cette nuit ou les nuits qui vont passer ! Bordel ! » Je ne peux pas m'empêcher d'être amusé par sa réaction, c'est plus fort que moi. Je ne l'ai jamais vu comme ça. C'est tellement peu naturel... « Je pensais que quand on aimait quelqu'un on était heureux quand il venait vous voir, enfin. J'dis ça mais moi j'y connais rie, j'dois avoir tort. Tu me dis que t'es un être humain, je le suis aussi je ne pense qu'à baiser, qu'à te baiser. Les filles se précipitent dans mon lit Amber, j'peux en avoir autant que je veux en un rien de temps. Même ici à Londres. Tu sais en Allemagne je me suis bien amusé, même sans toi. J'aurais pas cru ça possible et pourtant... Bon, j'en conclue que je ne suis pas le bienvenue... Tant pis, j'aime bien te voir en colère donc j'vais rester un petit moment. »

Je dois avouer que je n’ai jamais hausser le ton dans ce que je disais pour les autres et voila que c’est ce qui commençait à se produire avec Mathias . Oui j’étais fâchée contre lui et c’est à cause de cet homme que je le suis toujours puisqu’il est venu ici rien que pour me refaire du mal comme il l’avait toujours planifier . Non je n’allais surtout pas flancher devant lui puisque si il devait s’approcher il est certain que mon poing allait aller sur sa gueule d’ange même si je n’ai jamais gifler quelqu’un dans ma vie . Je savais bien qu’il m’avais prévenu mais pendant quatre ans quand on a une femme sous la main , la meilleure solution c’est de pouvoir tomber amoureux ou amoureuse de lui mais rien ne s’est passer comme je l’aurais vue dans ma seule vie . Il n’avait pas eut une bonne idée en venant à Londres pour moi ou pour ses besoins de pouvoir avoir en sa compagnie d’autres femmes que moi je m’en fichais . J’avais apprise à laisser mes sentiments un peu de côté et ne plus penser à ce qui pouvais se passer sur ce sujet puisque avouons-le , je ne suis pas quelqu’un qui va se faire arrêter par tout . Londres était quelque chose que j’aimais mais depuis que Mathias y était , c’étais compliquer . L’atmosphère était désormais tendue et je ne pouvais rien faire de plus que d’être fâchée . Mais ça , il devait s’en rendre compte rien qu’en voyant mon regard et mon visage qui n’illuminait pas quand on se voyait . Non , ça avait changer en si peu de temps et je dois bien avouer que je n’aime pas trop cela mais il faut bien faire montrer que nous sommes quelqu’un qui à un caractère et c’est ce que je suis en train de montrer envers Mathias et que je voulais qu’il ne me voit plus comme une femme qui à peur de montrer ses sentiments et les choses qu’elle à dans le crâne . Mais alors que j’étais en train de dire ce que j’avais à lui avouer et que mon ton était en train de s’hausser , je le vis rire . Soudainement , mon regard se fronçais et je restais devant lui sans pouvoir le regarder mais là j’avais envie de lui mettre ma main sur son visage en le giflant comme jamais je ne l’ai faîte . « Mais je m’en fiche que les femmes soient des bouts de viandes ou des jouets !! Pour ton je t’aime tu peut te le mettre où je pense ! Tu croyais bien que j’étais comme les autres parce que moi au moins j’étais toujours là pour toi quand ça allait mal ou quand ça allait bien mais je te voyais avec toutes ces autres filles . On peut pas changer une femme avec son caractère . » Mon ton avait soudainement baissé puisque je détestais être fâchée comme cela mais maintenant mon regard déviait et je tournais mon corps pour pouvoir observer la vitrine qui se trouvait juste devant moi . Mais en l’écoutant , je redevint en colère et ainsi je tournais le regard pour pouvoir froncer mes yeux . « Je m’en fiche de savoir avec qui tu couche , qu’il y a des filles assez stupides pour coucher avec toi pendant longtemps et qu’après tu les laisse . Alors si t’est venu à Londres pour me parler de ton superbe voyage en Allemagne en compagnie des filles ou des conquêtes que tu va avoir ici ou à Vancouver je m’en fiche ! Alors tu fou le camp d’ici avant que je demande à la sécurité d’en faire autant ! Je veux plus te revoir et fais ce que tu veux de ta vie de merde ! » dis-je en m’approchant de la porte pour l’ouvrir en la claquant sur mon chemin pour marcher hors de la caravane . J’en avais assez de toujours fuir mais là c’étais trop pour ma personne . J’avais tout dit .

La colère était un sentiment qui me fascinait puisqu'il n'apparaissait jamais sous la même forme. J'aurais penser qu'elle m'aurait gifler. J'aurais préféré cela à ses mots. Au moins, je n'avais pas besoin de lui répondre, je n'avais qu'à rester droit et attendre que tout me tombe dessus. Je n'étais d'ordinaire pas pour la violence d'ailleurs, il était rare qu'on me voit en train de me battre j'avais compris depuis longtemps que les coups ne servaient à pas grand chose. Je préférais blesser les gens avec des paroles cyniques ou moqueuses. Je n'étais pas là pour lui dire que je couchais avec tout un tas de filles, que ce qu'elle m'avait dit m'avait fait du mal et que je n'arrivais plus à vivre, elle savait que j'allais continuer à vivre comme si de rien n'était. Elle n'était pas la première à me dire qu'elle m'aimait après tout. Certaines femmes m'avaient même demandé en mariage ! Elle était en colère, c'était clair et j'aimais ça, j'aimais cette haine qui vivait en elle, elle me surprenait à pouvoir me parler ainsi. « Mais je m’en fiche que les femmes soient des bouts de viandes ou des jouets !! Pour ton je t’aime tu peut te le mettre où je pense ! Tu croyais bien que j’étais comme les autres parce que moi au moins j’étais toujours là pour toi quand ça allait mal ou quand ça allait bien mais je te voyais avec toutes ces autres filles. On peut pas changer une femme avec son caractère. » Je souris, amusé de ce qu'elle raconte. Je n'ai jamais rien vu de plus sexy qu'une demoiselle en colère. Pourquoi ne pas pousser cela encore un peu plus. « Tu sais que ta colère m'excite ! Et tu sais aussi que j'en ai rien à faire des caractères des femmes, j'prends pas le temps de parler avec elle... » Elle redevenait la même qu'avant, calme. J'ai pas dit ennuyante attention. Cette situation m'amuse tellement. La colère remonte avec mes paroles. Je la regarde dans les yeux comme pour la défier. « Je m’en fiche de savoir avec qui tu couche, qu’il y a des filles assez stupides pour coucher avec toi pendant longtemps et qu’après tu les laisse. » Je me lève et ne quitte pas son regard un seul instant. Mon expression est plus dure que tout à l'heure. « Sache une chose Amber, t'as été la plus idiote de toute à attendre pendant quatre ans que je devienne un autre. T'es la plus ridicule de toute au final. » « Alors si t’est venu à Londres pour me parler de ton superbe voyage en Allemagne en compagnie des filles ou des conquêtes que tu va avoir ici ou à Vancouver je m’en fiche ! Alors tu fous le camp d’ici avant que je demande à la sécurité d’en faire autant ! Je veux plus te revoir et fais ce que tu veux de ta vie de merde ! » Je souris et secoue la tête doucement, elle sort avant moi. Je prends ma veste et la rejoins. Si elle pense que c'est fini, elle se met le doigt dans l'oeil et bien profond. « Rentre Amber, rentre avec moi si tu m'aimes réellement. J'attendrais la fin du tournage mais rentre. » Je pose une main sur sa caravane et m'y appuie en la regardant dans les yeux.

Je détestais avoir à être dans un sale état et je ne voulais pas que mes propres amis puissant voir ce qui est en train de se passer dans ma vie maintenant et ce même si c’est de la faute à Mathias . Mais c’est le bout du rouleau quand on peut le dire et je n’ai pas envie de pouvoir recommencer la relation que j’eue avec cet homme . Maintenant , je n’allais plus essayer de me cacher comme je l’avais fait pendant quatre longues années en ayant l’espoir que pendant ce temps je puisse ainsi avoir des sentiments envers Mathias mais c’est une chose qui n’allait pas se faire comme avant . Les hommes n’avaient pas de cervelles et qu’ils ne pensaient pas comme nous en ayant des sentiments ou de pouvoir aimer quelqu’un ou une autre dans leur vie . C’est trop difficile de le voir revenir à Londres rien que pour pouvoir me ramener à Vancouver mais ça n’allait pas marcher avec moi , il était impossible que je puisse le suivre alors que notre histoire de tout les deux était bel et bien terminée . Alors je devais lui faire entendre raison tôt ou tard puisque c’est en train de me tuer certainement et je n’ai plus la force de pouvoir entretenir quelque chose avec lui . Non je ne l’avais pas gifler comme les personnes l’auraient fait à mon esprit puisque je ne suis pas une femme qui aime voir les autres se bagarrer et se faire mal mutuellement puisque ce n’est pas la seule chose qu’on puisse avoir en esprit . Mais la colère prenait le dessus malgré tout sans que je puisse n’y voir que le bon sens et c’est bien quelque chose que je détestais au plus haut point et c’est aujourd’hui que toute cette énergie négative que j’avais eue s’était estompée mais plus que Mathias parlais et plus que j’en avais marre qu’on puisse ne pas voir qui je suis réellement . Rien qu’en entendant ce qu’il me dit en disant que rien qu’en me voyant en colère ça l’excitait , je fronçais le regard . « Je m’en fiche que ça t’excite ou pas ! Tu devrais bien prendre le temps de parler avec elles parce que comme tu n’a pas de cervelle , tu ne peux pas savoir comment parler réellement avec une femme » dis-je en me reculant pour pouvoir prendre dans mes mains mon chandail que je mettais pour sortir à l’extérieur et ainsi sans dire un mot de plus je tournais ma tête vers Mathias que je n’aimais pas comment il parlait . Je m’approchais de la porte pour pouvoir déposer ma main contre la poignée et en l’écoutant j’étais plus que furieuse . « C’est ça j’suis rien qu’une conne qui ne pense qu’à avoir le prince charmant . T’a tout à fait raison ! » j’avais dit ce ton pour pouvoir claquer la porte afin de marcher plus vite que je ne le pus afin de commencer à entendre Mathias qui sortait de la caravane pour me suivre . Alors je tournais ma tête vers lui pour froncer le regard . Je poussais un soupir avant de pouvoir regarder autour de moi mais pas Mathias . « Je reste ici . Tiens la conne reste à Londres . Tu va pouvoir sortir avec n’importe quelle femme que tu veut , baiser n’importe laquelle et avoir ta vie à coucher avec n’importe qui ! » J’avais dit cette phrase avant de pouvoir me retourner mais soudainement je me sentit mal . Ma tête tournais et je sentais mon cœur qui battait moins vite qu’à la normale . Je fermais lentement mes paupières mais je fis un pas vers l’avant pour sentir mon corps qui tombait sur le sol . J’étais inconsciente pour une chose que j’ignorais …

« Je m’en fiche que ça t’excite ou pas ! Tu devrais bien prendre le temps de parler avec elles parce que comme tu n’a pas de cervelle, tu ne peux pas savoir comment parler réellement avec une femme. » Je souris en coin en l'entendant. Elle m'agace légèrement. Si avant ce jeu m'amusait j'ai envie qu'il tourne court. Elle me sort tous ces arguments bidons que les autres me disent aussi. Je n'ai pas de cervelle... Mais bien sûr ! Sans doute Amber était elle assez en colère à présent, plus besoin de l'énerver un peu plus. De toute façon elle voulait me mettre à la porte. Je soupire avant de lui répondre. « Rooh commence pas à faire la sainte ni-touche avec moi Amb. Y a pas si longtemps que ça tu te préoccupais que de ce qui m'exciter ou non. Et je sais parler à une femme, je te signale quand j't'ai mis dans mon lit et les autres aussi en vous charmant alors ne me la joue pas je te répugne, ça me gonfle quand on rejette ce qu'on est. » J'avais décidé d'arrêter de l'énerver. Malheureusement, je ne pouvais m'en empêcher à présent, c'était plus fort que moi. Je n'avais la place que pour un seul sentiment dans mon corps. Et j'avais envie de la faire devenir folle de rage. « C’est ça j’suis rien qu’une conne qui ne pense qu’à avoir le prince charmant. T’a tout à fait raison ! » Je lève les yeux au ciel. Je n'aurais pas dû venir ici, elle m'agace ça y est. J'ai réellement envie de partir finalement mais pas sans elle. Je veux qu'elle revienne à Vancouver avec moi, je ne veux pas qu'à cause de moi elle quitte ses amis et sa famille. Je ne méritais pas autant d'attention que ça. J'étais un petit con, un salopard, je voulais bien l'entendre mais je n'accepterais pas que par ma faute, elle fasse changer sa vie du tout au tout comme ça.

Une fois dehors, je la trouvais à peine à quelques pas de moi. Elle ne me regardait plus et soupirait. « Je reste ici. Tiens la conne reste à Londres. Tu va pouvoir sortir avec n’importe quelle femme que tu veut, baiser n’importe laquelle et avoir ta vie à coucher avec n’importe qui ! » Je secoue la tête une nouvelle fois et regarde le ciel. Est-ce qu'elle croit vraiment que sa présence m'empêche de vivre ma vie, elle rêve. Je n'ai pas de remords à me montrer dans des endroits publics avec différentes femmes, même si j'ai passé la nuit avec une autre. [color=DodgerBlue]« Arrête Amber, t'es pas une conne... Et tu sais que c'est pas parce que tu es dans la même ville que moi que je ne peux plus vivre. Ramène toi, j'veux pas que Nina me fasse une scène parce que t'as quitté le pays à cause de moi. Je porte mon regard sur la jeune femme et à ce moment précis elle tombe par terre. Je ne savais pas quoi faire. J'avais pu remarquer qu'elle avait maigri mais pas à ce point tout de même. « Amber, réveille toi... » Aucune réponse. Je passe un bras sous son épaule et l'autre sous ses genoux pour la porter. Je me dirige vers la sortie le plus vite possible. Je prends un taxi avec elle et arrive jusqu'à l'hôpital le plus proche. Je sors la demoiselle de là et entre dans ce bâtiment blanc. « J'ai besoin d'aide, mon ami a fait un malaise. » Je la dépose sur un brancard indiqué par les médecins alors qu'on me demande de remplir des papiers en attendant. Pourquoi fallait-il que cela arrive maintenant ? Est-ce que c'était de ma faute ? Pardonne moi Amber, j'pensais pas ce que j'ai dit...

J’en avais assez de pouvoir le voir ainsi puisque rien qu’en le voyant devant moi sans que je puisse faire un seul mouvement , j’en avais mal dans mon cœur . J’avais beau l’intention de pouvoir dire que je ne l’aimais plus mais ce genre de sentiments ne pouvaient pas s’estomper . Pas aujourd’hui ou en cet instant présent puisque rien n’est plus tragique quand l’homme qu’on aime est en train de nous dire après quatre ans qu’on est pas bien pour lui et qu’il ne nous aime pas comme nous , nous essayons de le montrer à tout nos amis ou aussi nos proches surtout . Mais plus que je parlais et plus que je savais que je commençais à dire n’importe quoi , les paroles sortaient ici et là mais elles n’arrivaient pas à avoir des choses que même moi je ne pouvais pas comprendre . J’avais l’impression de voir Mathias qui commençais à en avoir assez de me voir dans un tel état et même moi j’en avais marre de pouvoir me prendre la tête avec Mathias pour des sentiments uniques et qui n’allaient pas aller plus loin que le bout de son nez . Mon regard était toujours froncer quand j’osait poser mon regard vers le sien mais même que j’en avais assez que je pouvais sentir mes mains qui tremblaient et que j’avais un peu de la misère à me laisser tenir debout puisque c’est difficile de pouvoir garder la ligne surtout quand je n’ai presque plus manger depuis que Mathias m’avais laisser dans ce lit le matin où nous avions coucher ensembles . « Avoue que ça te répugne plus quand nous on te rejette ! » dis-je en regardant le sol . Je ne savais pas quoi lui dire de plus en surtout que j’en avais assez de pouvoir le revoir comme je le faisais depuis un bon moment déjà mais il fallait bien que je parte de cette caravane avant que je ne puisse le tuer vivant . Je disais soudainement que j’étais une femme trop stupide pour pouvoir penser aux relations comme j’avais envie d’avoir avec lui et surtout que je suis une femme qui n’a pas de cervelle comme lui . Alors sans attendre une seconde de plus , je décidais de sortir de cette caravane pour pouvoir ouvrir la porte et commencer à marcher plus vite que je ne l’ai pas fait pour sentir les larmes sur mes yeux . Mais en l’écoutant je fis un petit rire moqueur . « Nina te fait peur maintenant ?! J’ai pas besoin de cet argument bidon pour retourner à Vancouver ! C’est pas toi qui va me faire changer d’avis . Non ! » dis-je en me retournant mais soudainement , tout tournais autour de moi et mes yeux se fermaient sans que je ne puisse m’y apperçevoir . J’étais épuisée de devoir tout supporter cela et surtout que je ne mangeait plus comme autrefois maintenant . Alors que je sentit mon corps qui tombait sur le sol , il y eut un blanc total dans ma tête . Je ne savais pas où j’étais et en plus je ne savais pas qui était à mes côtés . Mais c’est en plusieurs heures que je me réveillais un peu , encore étourdis et j’avais un mal à bouger mes membres . En ouvrant mes yeux un peu je voyais que j’étais dans une chambre d’hôpital … « mathias … »

« Avoue que ça te répugne plus quand nous on te rejette ! » Qu'est-ce qu'elle raconte là la petite sans rien savoir du tout ? « Non, au contraire, ça m'existe terriblement, les femmes deviennent répugnantes quand elle parle amour et sentiments, tu vois... » Il ne nous faut pas longtemps pour nous retrouver dehors, près de cette caravane. Elle se met à rire pour se moquer de moi. « Nina te fait peur maintenant ?! J’ai pas besoin de cet argument bidon pour retourner à Vancouver ! C’est pas toi qui va me faire changer d’avis. Non ! » Je n'ai pas peur de Nina, pas du tout, c'est simplement que je sais qu'elle tient à Amber. Je l'apprécie aussi et je ne veux pas qu'elles soient éloignées à cause de moi. Je sais parfaitement que Nina m'en voudrait quoi que puisse dire Heard. « Tu veux pas arrêter de dire n'importe quoi deux secondes Ambre putain ! J'ai pas peur de Nina, j'pense à elle et à vôtre amitié, mais ça lui fera plaisir de savoir que t'en as rien à foutre. Et Ed alors, ça te convient pas ? Chace peut-être ? Ian ? Penn ? » Au final, elle n'est pas mieux que moi et je m'en sens rassuré. Je ne m'attendais vraiment pas à la voir tomber là tout à coup. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait et je me maudissais de ne m'être jamais intéressé aux études de médecine de Thomas. Elle avait perdu du poids. Est-ce qu'elle ne mangeait plus ? J'étais inquiet pour elle, sans vraiment vouloir me l'avouer. Je ne voulais pas que l'évènement de la dernière fois puisse la mettre en danger. J'accepterais de sortir de sa vie à condition qu'elle revienne à Vancouver. Je ne pouvais pas la voir souffrir par ma faute. Je savais que Ed Westwick devait ressentir quelque chose pour elle bien qu'il ne veuille l'avouer. Il n'y avait qu'à voir comment il la regardait certains soirs. Je ne lui avais jamais rien dit avant l'autre jour mais il était meilleur que moi, vraiment. Elle serait plus heureuse avec lui qu'avec moi.

J'attends des heures dans cet hôpital pour un simple évanouissement, j'enchaine café sur café, cigarette sur cigarette. J'ai envie de la voir. Je ressemble à tout ceux de la salle d'attente qui se font du soucis pour la personne qu'ils ont accompagnés. Un médecin vient finalement me chercher, elle n'est pas encore réveillée mais ça ne serait tarder. Il m'apprends qu'elle est en sous nutrition et qu'il serait bon de surveiller son alimentation... J'avais donc raison... J'approuve le médecin et marche à ses côtés. Amber est allongée, endormie dans ce lit. Je la regarde un instant et ne trouve pas le courage d'entrer. Avant les trois dernières semaines, elle mangeait très bien. J'attends un petit moment avant d'entendre mon prénom. Je prends une grande inspiration et rentre, tentant un sourire. « Je suis là ! » Sans même lui demander son avis je me place dans le lit à ses côtés, la prenant dans mes bras. « Ne me refait plus jamais ça, compris ? » J'embrasse doucement ses cheveux en caressant son bras. « Je sais que tu dois pas avoir envie d'en parler maintenant Amber mais... Le médecin a dit que tu ne mangeais presque pas... Pourquoi ? Tu veux devenir comme toutes ces filles qui défilent avec moi ? Un bout de chair sur des os... Tu es sublime Amber, c'est pas le séducteur qui te le dit, c'est Mathias Joachim le type qui débarque de Copenhague, d'accord ? Ça ne vaut pas la peine... Je n'en vaux pas la peine... Tu ne dois plus faire ça et recommencer à manger. Fait le pour moi... Je t'en prie, Amb.'... »

Mathias n’aimais pas voir les autres femmes avec leurs sentiments et il trouvait cela stupide mais pour une fois , il devais essayer de montrer une nouvelle facette de lui . Pouvoir observer ce qu’est tomber en amour avec une femme et ce même si je ne suis pas celle qu’il aime pour la fois de sa vie mais qu’au moins , il puisse essayer de ressentir une chose forte dans son cœur . Je ne voulais pas être fâchée contre lui et c’est ce qui est en train de se passer mais rien que de me voir dans un tel état était en train de me dévorer de l’intérieur et je n’arrivais plus à sortir un seul mot de ma bouche puisque j’avais peur de faire un mauvais pas et qu’il puisse me détester au bout du compte . Je le regardais sans avoir un regard de compassion pour lui-même si je savais qu’il en avait besoin et que dans mon cœur j’avais envie de le voir rayonner pour une première fois et qu’il n’ait pas besoin de démontrer son côté féroce comme il en avait l’habitude de faire . Mais voila que le sujet pour Nina revint . Nous étions proches l’une de l’autre et en plus nous étions coloc . Alors il se devait de me ramener à Vancouver pour ne pas que mon amie puisse lui en vouloir mais si je devais rester à Londres , je passerais un coup de fil à celle-ci pour dire que je suis dans l’impossibilité de pouvoir la rejoindre . Même si elle allait mal le prendre je savais que prendre des petites vacances , serait pour moi mieux que des journées entières de tournage . Non je ne voulais pas lui faire du mal mais il est certain qu’au bout d’un moment je reviendrais mais pas avant . Mais quand il se mit à parler de tout ces hommes , j’en avais assez de pouvoir entendre tout ce qu’il devait me laisser faire . « La ferme ! » criais-je avant de me retourner mais c’est à cet instant précis que quelque chose se passait . Mon corps allait donc trouver le sol et je savais que je ne pouvais plus bouger puisque j’étais bel et bien inconsciente maintenant . J’avais une douleur atroce de partout et je ne savais pas ce qui se passait autour de moi . Mais voila qu’en si peu de temps , enfin , ce qui avait fait plusieurs heures pour les autres , que je reprenais un peu mes esprits mais que j’avais de la misère à pouvoir bouger mes mains ou même mes membres . Mes paupières s’ouvraient lentement pour que je puisse commencer à tourner un peu la tête mais en disant le nom de Mathias , je vis ce dernier arriver comme si il semblait si inquiet de me voir dans un tel état . Je savais que j’avais commise un erreur en ne mangeant presque plus mais je ne pouvais plus me sentir comme avant . Alors en tentant de garder mes yeux ouverts puisque j’étais fatiguée , je le vit qu’en peu de temps il s’approchait de moi pour me prendre dans ses bras afin qu’il puisse se coucher sur le lit près de moi . Je baissais mon regard pour fermer les yeux en tentant de garder mes larmes mais quand je bougeais , j’avais mal alors j’essayais de rester là où j’étais . « Je suis désolée … je .. d’accord … » dis-je pour avouer à Mathias que je vais remanger .. Mais rien que de sentir qu’il me prenait dans ses bras me faisait du mal .